This is Who I am♦ Ce qu'il aime... (cinq choses qu'il aime) - Les enfants - Ses cheveux - Relaxer - L’amour - Se promener | ♦ Ce qu'il n'aime pas... (cinq choses qu'il n'aime pas) - Le stress - L’hypocrisie - Son frère - L’automne - Les trucs compliqués |
♦
Psychologie : Jaw est un être simple, du moins il préfère se penser comme tel. Il aime quand tout va bien, il aime quand tout va comme prévu, il aime quand il peut relâcher et laisser son esprit vagabonder, il aime sa petite vie monotone. Il a longtemps désiré pouvoir simplement figer l’instant pour le savourer sans s’en lasser, simplement pour oublier tous ses soucis, peurs et peines, simplement pour se sentir bien. Ce qui, malheureusement, ne lui arrive que trop peu souvent. À sa job il stresse à propos des enfants et chez lui stresse à propos de son budget. Il reste plus beaucoup de moments où il peut lâcher prise. Mais il y arrive.
♦
Signe astrologique :Y sait pas.
♦
Lucky number :54
♦
Groupe sanguin :Y sait pas non plus.
♦
Un mot pour le décrire : How do I Look?♦
Physique : (8 lignes minimum)
♦
Piercings :Aucun
♦
Tatouages :Autant que de piercings
♦
Other : My Strength ; My Power♦
Type de pouvoir :♦
Description :♦
Niveau de maîtrise : (pas d'enfants prodiges ou de demi-dieu, etc.)
♦
Relations avec les autres types :♦
Relations avec les Nokemono :It was a Long Time ago...♦
Histoire : (15 lignes minimum)
Ruelle du Château-brillant, il y a une quinzaine d’année, vers 23h du soir
Inaya Ülnir s’apprêtait à accoucher. Accouchement difficile; elle ne le savait pas, mais deux garçons s’apprêtaient à sortir de son ventre. Elle était seule. Personne aux alentours dans cette ruelle sombre et isolée, personne pour l’aider, personne pour la supporter. Dans le trou perdu qui lui servait de village, aucun hôpital, seulement une sage-femme. Elle. Tout le monde gentil avec elle, tout le monde remerciant son aide, mais personne pour se demander où elle habitait. On la trouvait toujours en criant son nom dans la rue, et invariablement elle venait. Elle vivait là : dans la rue. Dans ce petit ghetto, les accouchements étaient rares; ses rentrées d’argent l’étaient autant. Bien sûr, elle aurait pu faire des métiers de côté pour s’aider à subsister, mais… Elle vivait bien malgré ses difficultés. De plus, elle avait fait vœu de pauvreté : pas question de se vautrer dans le surplus. Car oui, Inaya était, malgré la position hétéroclite de la ville, une sœur catholique. Elle avait réussi à s’intégrer à la culture religieuse qu’on peut qualifier d’underground, et son « église » l’avait décloîtré en lui assignant la tâche d’aider tous les païens ayant besoin d’aide du Ciel, dans le but éventuel mais non officiel de répandre la foi catholique. Elle avait donc atteint un certain équilibre de vie, jusqu’au jour où…
Il empoigna ses bras, entourant ses poignets sveltes avec ses mains musclées, la poussa contre le mur, souleva son jupon et la viola.
Voilà. Elle sut à partir de cet instant que sa vie était finie, qu’elle n’irait pas au Paradis. Pas question de demander de l’aide aux gens du village; elle perdrait son honneur de sœur. Le truc qui la titillait le plus, ce n’était pas seulement ça; c’est qu’elle savait qu’au fond d’elle, elle avait apprécié. Le plaisir de la chair contre la chair, l’ultime interdit… Bien que forcée à y goûter, elle ne put trouver amer le goût du sucre.
Il ne lui restait donc plus qu’à subir le supplice d’Ève : enfanter dans la douleur. Elle n’avait pas le droit de priver son bébé de la vie qui lui était offerte…
Peut-être qu’en sachant que c’était souffrant à ce point, elle aurait choisi autrement.
Elle avait mal. Peut-être aurait-elle dû prendre une drogue quelconque afin d'endormir ses sens... La mise à bas du premier enfant se fit dans la douleur la plus complète; elle avait l'impression de se vider de ses entrailles... ce qui était un peu le cas, au final. La tête lui tournait, elle avait du mal à respirer, et pourtant... Elle y parvint. Le premier bébé montra sa tête, puis son corps, puis ses jambes. Il cria. Elle s'autorisa un soupir de soulagement, puis une douleur lui rappela que c'était à recommencer: l'autre arrivait! Heureusement, elle était déjà suffisamment dilatée, ce qui lui facilita la tout de même douloureuse tâche. Elle prit une grande inspiration, comme elle avait dit à tant de mères de le faire, et poussa de toutes ses forces. Le deuxième bébé sortit plus rapidement que le premier, c'est alors qu'elle sentit un sentiment de plénitude. Elle y était arrivée! Il ne restait plus qu'à s'en occuper... Mais comment? Elle décida de terminer l'accouchement comme tant de mammifères sauvages; en mangeant le placenta. Elle était instruite des bienfaits de ce comportement en apparence dégoûtant de la plupart des mammifères, grâce à son statut de religieuse. Peut-être n’était-ce qu’un effet placebo, mais elle se sentait déjà plus légère. Très légère, elle ne voyait plus son corps qui s’affaissait sur la terre qui s’imbibait de sang, elle ne sentait plus ses enfants crier, elle n’entendait plus le ciel noir l’accueillir.
Son violeur venait de devenir son meurtrier.
Suite bientôt <3